Kaori and Tetsuo's diary

Jeter un oeil

dans la catégorie Le blog

...

La serrure marche toujours. J'aurais finalement passé plus de temps à retrouver les clés qu'à ouvrir la porte. Mais y a comme une couche de poussière partout...
En tout cas, l'électricité est toujours là, tout semble fonctionner. Y a p'têt moyen de revenir passer un peu de temps à autres...

Ouais, bon.

On verra.


Être surpris à la rentrée

dans la catégorie Les minots

Mon petit chat. Mon crapaud adoré. Comme tu avais l'air tout perdu, quand je suis revenu d'avoir accompagné ton crabe de frère (tout aussi adoré) dans sa classe flambant neuve (nouvelle maitresse dans un bâtiment tout neuf). Tu devais franchement l'être, perdu, pour avoir besoin du renfort d'une autre institutrice pour savoir où tu devais aller et si je t'avais planté là.

Évidemment que non. Je n'allais pas te laisser de dépatouiller pour ton grand saut de la maternelle vers le primaire. Surtout que tu commences direct au CE1 (oui, je suis fier. Non je me la pète pas.)... En tout cas, quand j'ai sentis ta main encore petite attraper la mienne et s'y cramponner, j'ai réalisé ton petit moment d'inquiétude et j'ai adoré que tu te raccroches à moi sans retenue. Même si ça n'a duré que le temps que ton institutrice arrive et t'emmène vers ta classe, et qu'en guise d'au revoir tu n'as eu besoin que de me jeter un dernier coup d’œil avec un bref geste de la main à l'autre bout de la cour.

Je suis fier de vous mes p'tits gars, de votre assurance sans nous mais aussi avec nous, celle qui vous permet de venir réclamer câlins, réconfort et bisous sans honte ni gêne quand vous en avez encore besoin comme celle qui fait qu'un bref coucou de la main à cinquante mètres de distance suffit pour se quitter pour la journée ou pour la semaine.


Plus que pencher en ligne droite...

dans la catégorie Blues

Je ne suis pas superstitieux parce que ça porte malheur, mais je me demande si causer moto dans mon billet d'hier de la semaine dernière du mois dernier (!) ne m'a pas porté la poisse...

En fin de semaine dernière, je suis retourné là où ça s'est passé. Là où le jeudi d'avant j'ai couché la moto (et moi avec) en pleine ligne droite cent mètres avant un rond point. Un endroit donc où il n'y a à priori aucune raison de tomber, surtout en l'absence de tout autre usager... Juste, j'ai freiné trop brutalement sur la chaussée humide et instantanément, la roue avant a glissé. Je n'ai même pas eu le temps de me dire "merdmerdmerd[1], je vais tomber !", j'étais déjà en train de glisser derrière ma moto qui elle faisait la toupie. Dans mon souvenir, la chronologie se déroule ainsi : Je serre la poignée de frein brusquement puis je glisse par terre avec la moto sur le mollet (douleur très vive et très courte), j'espère ne pas rester coincer dessous. Ensuite la moto s'éloigne de moi pendant que je continue de glisser sur les fesses. Comme elle tourne sur elle même, je vois passer la roue avant, le phare, la selle, le feu arrière, tout ça dans un bruit de métal qui griffe le bitume... Je croise les doigts mentalement pour que la bécane s'arrête avant de toucher un obstacle, histoire de l’amocher le moins possible.

Quand tout s'arrête, je jette un œil derrière moi pour vérifier qu'en effet personne ne me suit. Je regarde ensuite mon genou gauche : Le jean est fendu. Damned. J'inspecte à travers l'ouverture : ça ne saigne pas encore, c'est "juste" râpé sur un disque de 4 cm de diamètre, bon. C'est surtout le mollet qui est douloureux mais toutes les articulations fonctionnent. Je suis rassuré car, depuis le début de la glissade, ma crainte principale c'est une blessure grave qui m'immobilise, genre fracture.

Je suis donc retourné là bas, la semaine dernière. J'ai retrouvé les petites traces dans l'asphalte. Je pensais que la moto avait glissé sur une vingtaine de mètres mais il s'avère qu'il y a en vérité plus de quarante mètres entre la première marque au sol et l'endroit s'est arrêté la moto. Pendant que je réalise ça, je ramasse le bout de mon levier d'embrayage le long du trottoir. La boule est toute poncée par la route.
La moto, elle, est juste un peu moins jolie. Râpée en plusieurs endroit, un cligno cassé à l'arrière, l'embout de guidon arraché. Le support top case valise tout en alu a bien protégé l'arrière mais il est bien gratté lui aussi. Je voulais l'enlever, ce sera l'occasion. Mais je suis vexé. Ou triste. D'avoir abimé ma bécane bêtement, sans raison. Je n'ai pas raté un évitement de voiture qui refuse la priorité ou d'un chien qui traverse inopinément. Je n'ai même pas l'excuse du gasoil dans le rond point. Non. Juste j'ai mal freiné par rapport aux conditions d'adhérence que je savais précaires.

Il y a des pièces qui se remplacent, d'autres qui garderont les traces de cette chute. Je me dis que ce n'est pas plus mal. Ces stigmates seront les rappels tangibles et quotidien de la vigilance nécessaire au moment de prendre le guidon. Rétrospectivement, en refaisant à pied le chemin parcouru par la moto et moi, je mesure l'énergie dissipée, la violence de ce qu'aurait pu être un impact s'il y avait eu des obstacles. Même si j'en avais conscience, je réalise ce que ça représente et, sans verser dans le catastrophisme, à côté de quel drame potentiel je suis passé.

Note

[1] Référence au fameux Joe Bar Team


Pencher dans des virages

dans la catégorie Sourire

Le weekend passé a été l'occasion de poser les petits chez leurs grands parents le temps des vacances. Météo excellente, rassemblement des clubs motos de plusieurs départements voisins justement dans le bled de mes parents : J'y suis allé avec la bécane, Kaori et les petits dans l'auto[1] derrière.

L'aller fut marqué par la rencontre impromptue du frangin sur la quatre voies, le truc impossible à organiser, orchestré par le hasard. Son expression interloquée, le temps d'une seconde, quand je l'ai interpellé d'un hochement de casque en le redoublant. "Qu'est-ce qu'il me veut, cet abruti de motard ??!"

En même temps, va t'en reconnaitre un gus cagoulé, casqué, ganté à 110 à l'heure... Et puis son changement de physionomie, quand malgré tout il a reconnu, j'imagine, mon regard. Les petits hasards de la vie qui plaçaient le weekend sous le bon augure...

Le samedi, se gorger de soleil, très tôt dans la saison, mais la réelle sensation de se recharger, se remplir d'énergie. Profiter pour la première fois vraiment du jardin des parents, jusqu'aux toutes dernière lueurs du jour.

Et le dimanche sous le signe de la bécane, donc.

Une centaine de bikers motards, pour moitié de mon assoce, les autres des assoces des départements voisins, ont convergé vers le bourg à deux pas de chez mes pôpamôman. Outres les connaissances du club, rouler avec de nouvelles têtes mais surtout N., venue faire ses premières armes avec sa bécane et son permis à peine plus récent que le mien.
Bon, il faut dire que cette assoce, ce n'est pas un gang façon Sons of Anarchy, ce n'est pas non plus un team de païlotes du dimanche, mais un regroupement de motard pour se perfectionner à la conduite en sécurité. Son ouverture d'esprit et ses objectifs font qu'on retrouve tous les types de bécanes, tous les âges de motards, en se préservant des fondus de la poignée de gaz ouverte en grand.

À l'issue de cette journée, je découvre deux plaisirs. Le premier, assez collectif, de se balader en petite meute. C'est assez inexplicable.
Sans doute une satisfaction grégaire de partager des passions communes. On rattache très souvent la moto à des valeurs de liberté, mais aussi de solidarité et de partage. Et là,pour le trajet retour, dans ce groupe de motards que je connais somme toute peu (voire pas), j'ai vraiment ressenti ça, en veillant les uns aux autres, le plaisir de partager le moment, la lumière chaude de fin de journée et la satisfaction d'enchainer les virages des routes secondaires, .

Et on rejoint le deuxième : Le plaisir individuel que représente la conduite de la moto. C'est pareil, ça s'explique assez mal pour qui ne l'a pas vécu et à fortiori pour qui n'aime pas la moto. Évidemment, l'accélération, les forces ressenties, au freinage, dans les virages ce sont des sensations physiques auxquelles tout le monde pense. Mais il y a aussi la satisfaction qu'on obtient dans la maitrise de sa machine, le fait de la placer correctement dans la courbe, sentir les appuis et faire pencher l'horizon dans chque virage. C'est vraiment une évasion du quotidien...

Bref, ce week-end et ce dimanche m'ont vraiment collé la banane.

Note

[1] Nouvelle, l'auto, d'ailleurs. J'aurais dû le consigner ici, tant se débarrasser de la précédente plaie automobile fut un soulagement.


S'interroger sur un tic de langage

dans la catégorie Actu, média

Oui.
Tout à fait.
Parfaitement.
Exactement.
Tu as (tout) compris.
Absolument.
Voilà.
Précisément.
Carrément.

Bon, j'ai pas cherché six heures, mais il y a visiblement dans la langue française moultes façons de marquer l'assentiment. Alors pourquoi ?

Pourquoi dorénavant, quand quelqu'un exprime son accord avec ce qui vient d'être dit, quatre fois sur cinq ce quelqu'un se contente d'un "C'est ça." systématique et satisfait ?


Découvrir un pitch inconcevable

dans la catégorie Actu, média

Rapidement, juste pour voir une pulsation sur l’électrocardiogramme plat du blog et en attendant d'avoir le temps de prendre le temps de m'y remettre plus régulièrement[1].

Cédric Klapisch retrouve les personnages de L’Auberge espagnole (2001) et Les poupées russes (2004) pour Casse-tête chinois qui pourrait être le dernier volet de leur histoire. Xavier (Romain Duris) s’y installe à New York après s’être séparé de Wendy (Keilly Reilly).

Quoi Mais QUUOOOOOOIIIIII ??!!! Nan, mais, Wendy, quoi. Enfin, Keilly Reilly. C'est juste pas crédible.

Voilà. Vous pouvez reprendre une activité normale.

Note

[1] Un peu la honte, d'ailleurs d'avoir planté les filles et les gars de dotclear. Impossible de trouver même 5 minutes par semaine depuis la rentrée pour recommencer à aider. Honte, quand je vois le boulot abattu par tout ces bénévoles qui doivent pourtant eux aussi avoir une vie sociale, sportive et/ou parentale en plus de ce fabuleux moteur de publication


Admirer le travail du Crapaud

dans la catégorie Les minots

La maternelle, c'est vraiment l'endroit d'où chaque soir on te ramène des "œuvres" diverses et avariées. Beaucoup de grabouillage, dans l'ensemble. Mais de temps en temps, je suppose encadré par l'enseignante, il y a des choses qui sortent du lot. Notamment ça :

3278_001-900.jpg

Je ne sais pas si mon regard de papa gâteau est totalement aveuglé par l'amour de son chérubin, mais j'ose espérer qu'il me reste une once d'objectivité. D'ailleurs je suis le premier à dire quand le Crapaud ramène un dessin pourri que c'en est un. En tout cas, là, au milieu de ses créations dans son "Livret d'art" (sic), il y a ce drôle de bonhomme qui m'a tapé dans l’œil. J'y ai d'abord vu le fameux bad robot que les accros à Lost et Person of Interest doivent connaitre.

C

Mais l'artiste a eu une inspiration toute autre[1] :

Il s'agit d'un bonhomme qui a mangé le soleil. Le soleil a donc fini dans son ventre. Son ventre est une cage où l'on peut voir le soleil qu'il a avalé.

Dans un premier temps, l’œuvre fut exposée sur le garde-manger réfrigérant. Mais depuis le temps que je voulais à mon tour exposer les créations de ma progéniture au bureau, c'était l'opportunité rêvée. C'était carrément top plus mieux que les maisons avec le soleil dans le coin de la feuille qu'arborent tous mes collègues ! Cependant, la négociation fut rude avec l'artiste. Le refus était catégorique. Ne voulant pas abuser de l'autorité paternelle, je me pliais à la volonté du jeune créateur.
Contre toute attente, le lendemain à son réveil, il s'est offusqué de trouvé son bonhomme toujours en place. Le soir même, je fus convoqué, sommé d'emporter et d'exposer le chef d’œuvre sur mon lieu de travail.

C'est avec grande fierté que j'ai installé L'homme au ventre-cage en bonne place dans mon bureau, à surveiller ce que je tapote sur le clavier...

Note

[1] Étonnant, non, pour un môme de cinq ans ?


Réparer un oubli notable

dans la catégorie Sourire

Il y a quatre ans, quasi jour pour jour[1], le moteur de ma varadero me pétait entre les mains genoux. Le verdict, impitoyable, me revoyait à ma condition d'automobiliste. Réparation trop chère, le trajet désormais plus citadin du tout excluant le rachat d'une 125, tout ça impliquait de passer le permis moto pour continuer à rouler à deux roues. Le budget avait tranché.

À la rentrée dernière, le budget était plus souriant. Et surtout permettait cette petite folie de me mettre au permis bécane. Repasser le code, youpi, torché en un mois. Laissez moi frimer : 0 fautes. Oui m'sieurs dames. Bon, l'existence s'est tout de même vengé de ce petit exploit personnel : À la sortie de l'épreuve, une jeune candidate elle aussi reçue à l'épreuve m'a fait remarqué en tout innocence que quand j'ai obtenu mon permis de conduire (les voitures), elle n'était pas encore née ou tout juste. Prend ça dans les dents, vieux schnock.

Puis l'apprentissage de la moto proprement dit, interrompu par une petite opération du genou, trois présentations à l'examen hors circulation, une à la circulation et zou, à moi le permis A le 13 juin dernier. Au départ, je pensais être raisonnable et attendre que le budget soit carrément follement joyeux pour m'acheter un bolide récent, voire neuf et attendre l'an prochain pour remonter en selle.
Las. Le papier en poche, l'appel était trop fort. J'ai convoqué le budget pour discuter d'un autre plan raisonnable : bécane plus ancienne, robuste et pas trop kilométrée, pas chère à assurer ni à entretenir, bref idéale pour se faire la main (et autant que possible pas les dents, genoux...). Sans compter l'avantage de continuer à rouler à moto pour ne pas perdre d'expérience après les leçons.

Et c'est ainsi que depuis trois semaines, j'ai à nouveau une monture qui me procure la banane sur mes trajets boulot dodo mais pas seulement. Ma mère est à la fois heureuse et désespérée. Certains de mes amis doivent trouver cette idée débile, sachant qu'ils considèrent inepte l'existence d'un véhicule incapable d'équilibre par lui même.
Mais moi, je sais pas expliquer mon plaisir. Soyons clair, je ne suis pas un pistard de la première heure, je ne suis pas spécialement doué en "pilotage". Mon plaisir je crois que ça tient à circuler en plein air, même quand il fait moche (une fois équipé comme il faut), la liberté qu'accorde la moto par sa maniabilité et son agilité... Fin bref, du jour au lendemain, les mecs en bécane se sont remis à me faire signe en me croisant.

130716-185605x1200.jpg

Note

[1] ça me fait penser que j'ai raté mes 10 ans de bloging acharné il y a sept jours...


Voir voyager sa progéniture

dans la catégorie Les minots

Les petits deviennent moins petits. Ils commencent même à voyager. Bon des petits sauts de puce, des endroits classiques, qui doivent même sembler basiques à beaucoup. Et puis moi, pendant ce temps là, je bosse. Mais petit plaisir et un sentiment que je ne m'explique pas de joie et de fierté mêlées à voir mes fistons là bas.

20130717_151630-1200.jpg


Sécuriser ses espaces web

dans la catégorie Le blog

La blague. À la fin du mois dernier, j'ai découvert que tous mes espaces web étaient vérolés et bloqués par firefox comme un vulgaire site de pishing. J'ai découvert de nombreuses choses à cette occasion :

  • Ça s'est fait il y a plusieurs mois. On voit l'attention que je porte à mes sites perso.
  • Je suis détenteur de pas moins de quatre espaces web !! Bon, OK, dans le tas, il y a deux blogs végétatifs, mais conservés pour archivage. Mais quand même. Tout ça pour si peu d'activité.
  • Il est possible de se faire craquer ses Ids web, de pauvres sites qui intéressent personne ou presque.
  • Supprimer le code malicieux insérés dans tous les fichiers php, htm et js qui contiennent le mot index, c'est long.
  • Remettre en état tout ce bins est une priorité absolue à régler impérativement dans la soirée. Alors que l'activité de ces sites relève de l'encéphalogramme plat.
  • Supprimer le code malicieux, donc, ça ne suffit pas. Le pirate surveille que les sites infectés le demeurent. J'ai cru naïvement que le pirate investissait sur une opération one shoot et allait pourrir ailleurs d'autres sites anonymes dont le web regorge.
  • Supprimer le code malicieux insérés dans tous les fichiers php, htm et js qui contiennent le mot index une deuxième fois, c'est long et c'est chi4nt.
  • C'est bizarre de se faire craquer ses mots de passe trop simples par un parfait inconnu et de passer une demi-journée à s'en rappeler.
  • Maintenant, j'ai des mots de passe de maboul, même que ceux pour les accès FTP sont pas les mêmes.


Depuis, j'ai surveillé régulièrement les dates d'accès à mes fichiers sur le serveur ftp des mecs qui ont tout compris. Rien ne bouge, nickel. Google ne répertorie plus aucune infection sur l'ensemble de mes sites, cool.
Ce n'est qu'au bout de 20 jours que je remarque que mon lecteur rss bloque sur mes propres fils... Il s'avère que j'ai été super efficace, mes sites ne sont plus accessibles aux hackers, ni à personne, en fait. Les mots de passe de maboul il servent au bon fonctionnement de dotclear, entre autres. Ça aurait été mieux de lui dire, à dotclear que j'avais changé la serrure.

Bon. Tout refonctionne. On va pouvoir revenir à la normale : Un post par trimestre, les bons trimestres.


- page 1 de 42