Kaori and Tetsuo's diary

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septembre 2008

Scie n'aimat

dans la catégorie Web

J'ai lu chez Sugar un questionnaire cinéma que je me suis dit tiens, si elle m'a tagué, ça me plairait pas mal de le faire pour une fois. Et en fait elle tague personne. Bon. Hé ben je vais le faire quand même, hein... (avec un titre de billet qui ne vaut pas l'original...)

Au départ, j'avais plein de films en tête, je me suis dit trop facile. Je te vais me recaser Le seigneur du silence des agneaux et consorts... Ben walou. Il y a même une réponse que j'ai fait identique à Sugar, très original.

Alors, si j'étais :
Un film : Forrest Gump. Pour sa musique, pour le temps qui passe, pour l'amour inconditionnel de Forrest pour Jenny. D'ailleurs, assez souvent, quand je quitte la maison, je dit à Kaori : "Bye bye, Jenny".

Un réalisateur : Matthieu Kassovitz. Juste pour La Haine.

Une histoire d'amour : Love Actually. Des histoires d'amour, on devrait dire. Mon côté midinette ?

Un sourire : Celui de Nino Quicampoix quand il se retourne la première fois vers Amélie en disant Si, c'est vous là... en montrant la photo qu'elle lui a adressé...

Un regard : Celui de Chloé pour le batteur joué par Romain Duris (L'acteur est génial mais je déteste son personnage dans ce film) dans Chacun cherche son chat.

Un acteur : Matthieu Kassovitz, dans Amélie Poulain. J'aime à croire que je lui ressemble. Un peu, au moins.

Une actrice : Kelly Reilly que je n'ai jamais vu que dans les films de Klappish (et dont je suis secrètement amoureux).

Un début : Le début de Parle avec elle avec le mouvement de hanches des danseuses m'avait fasciné. À moins que ce ne soit la fin...

Une fin : Au revoir les enfants de Louis Malle qui ce termine sur ces mots qui veulent cacher une terrible fin.

Un générique : Attrape moi si tu peux. La prouesse : raconter toute l'histoire dans le générique...

Une scène clé : Alain Chabbat qui envoie chier la grognasse qui conseille à son fils de pleure parce que ça fait du bien dans Papa(Dans mon top cinq de mes films préférés à moi).

Une révélation : Eternal Sunshine of the Spotless Mind. Kate Winslet et Jim Carey presque à contre emploi. Un film avec des plans séquences très techniques et des décors très compliqués (trucages de perspective)...

Un gag : Kennedy et moi : Lors d'une cérémonie funèbre sur un bateau, la famille jette des gerbes dans l'océan. Bacri se jette à l'eau pour les ramener en disant un truc du genre :Vous avez laissé tombé ça à la mer...

Un fou rire : Dans Les poupées Russes, quand Xavier ment éhontément et qu'il se multiplie en arrière plan en train de jouer du pipeau. Enorme.

Une mort : Celle de Malcolm Crowe.

Une rencontre d'acteur : Isabelle Carré et Benoit Poelvoorde dans Entre ses mains.

Un baiser : celui que Michel (Laurent Lucas) donne à Prune (Sophie Guillemin, dont je suis aussi secrètement amoureux), dans une salle de bain rose bonbon...

Une scène d'amour : dans Trois couleurs : Bleu avec Juliette Binoche, vers la fin du film.

Un plan séquence : Probablement l'un de ceux qui truffent La Haine.

Un plan tout court : Celui où Truman percute l'horizon avec son voilier. Le film est super bien porté par la musique, d'ailleurs.

Un choc plastique en couleurs : Le Grand Bleu à l'époque, avec notamment le plan d'ouverture.

Un choc plastique en N&B : Ben, La Haine.

Un choc tout court : Irréversible. C'est insupportable à voir. Les mouvements de caméra et la bande son lancinante, sans parler de la violence des scènes. Pour autant ce film est entièrement au service du message que le réalisateur à voulu faire passer et en ce sens c'est une réussite. Reste que l'histoire en elle même, quand on y pense, est quand même bourrée de clichés.

Un artiste surestimé : Nicolas Cage, tiens. Il est capable de jouer dans des trucs bien et dans les pires daubes.

Un traumatisme : E.T. Je suis toujours mal à l'aise devant ce film, notamment quand les scientifiques prennent la maison d'assaut.

Un gâchis : Les ailes de l'enfer. Je pouvais pas mettre Armageddon, Sugar l'a fait avant moi.

Une découverte récente : José Garcia dans Rires et Châtiment. Je ne pensais pas apprécier un jour un film avec cet acteur.

Une bande son : Celle d'attrape moi si tu peux de John Williams, je crois. (Mais si ! C'est lui qui a écrit la Marche Impériale !)

Un somnifère : Eyes Wide Shut. Voilà un film qui m'a vraiment saoulé. Alors, Tom Cruise, déjà j'ai du mal, mais en plus la voix d'Yvan Attal en VF, ça ne lui va pas du tout.

Un monstre : Chewbacca.

Un torrent de larmes : L'enterrement de Gareth où Matthew récite le Funeral Blues dans Quatre mariages et un enterrement. Enfin, un torrent de larmes, faut pas abuser non plus, hein. Chuis un mec.

Un frisson : La rencontre de Forrest Gump et de John Lennon. Mais ce n'est pas un frisson qui fait peur...

Un artiste sous-estimé : Zinédine Soualem. Alors en vrai, vue la filmographie longue comme le bras qu'il présente, on ne peut pas dire qu'il est vraiment sous estimé, mais j'ai le sentiment qu'on le cantonne aux seconds rôles...

Un rêve : Bienvenue à Gattaca, tout n'est pas écrit, j'espère.

Un fantasme : Soigner Juliette Binoche dans le hussard sur le toit. Dis donc, ça fait deux fois. On va croire que je fantasme sur elle...


Adoucir les mœurs

dans la catégorie Kaori & Tetsuo

Hier soir, Junior était grognon. Assis à côté de moi, rien ne le consolait, ni les bisous, ni les bouh !, ni l'avion, rien... Il voulait sa môman. Comment le distraire ? Chanter une chanson ? Boarf.
Ha si, tiens, un coup de deezer, je voulais réécouter RATM et leur fameux Killing in the name, ça tombe bien. Ben n'empêche que ça l'a calmé. La baby pogo sur le canapé, le laptop sur les genoux ont achever de le dérider.


Revenir à des choses futiles

dans la catégorie Aujourd'hui...

La nana qui s'occupe des machines à café de la boite n'est pas passée inaperçue, aujourd'hui encore, dans mon labo peuplé d'hommes. Plutôt jeune (genre vingt-cinq ans), mignonne, elle a beau conduire un poids-lourd une camionnette assez balèze, elle ne sacrifie rien de la mode actuelle. Réapprovisionner les machines en café, lait et autres boissons en poudre ne l'empêche absolument pas d'être au top de la tendance fringue, bijoux et accessoires...

Bon, je la fais passer pour la parfaite pétasse, mais elle ne mérite pas cette étiquette. Si elle sourit peu et qu'elle a l'air bêcheuse, c'est parce qu'elle a fait l'ESEGBEAB[1], exposée qu'elle est par son job aux plans dragues véreux et gluants des pignoufs inévitables dans les boîtes qu'elle visite...

Aujourd'hui, elle a joué le look total noir : Pantalon plutôt chic, noir, donc, chemisier noir manches courtes ballon, porté sous un gilet barman noir (qui semble être LE truc fashion de cette rentrée) et escarpins à talons aiguilles vertigineux et vernis (noir). Sans doute pour ne pas faire trop "noir c'est noir", elle arborait également une casquette "army", mais pas une kaki ou camouflage, non, plus classe, genre en tweed.
L'association de la casquette avec les talons aiguilles m'a fait sourire... La question est : Quel sera le look de lundi ?


Rentrée

dans la catégorie Blues

Premier septembre.

Moral de rentrée.

Pour deux raisons. Petit un : C'est la rentrée.
Petit deux : Dans mon entourage proche, quelqu'un a perdu brutalement un copain que je connaissais pas plus que ça, puisque je n'ai fait que le croiser une fois. Ça me fait déjà un mal de chien, dans le bide, quand je vois la douleur pour ses proches... Et puis très égoïstement, ça me fait grave flipper. J'ai eu du mal hier à ne pas pleurer quand je prenais Mini-nous dans mes bras.

La crainte est née, désormais, dans mon esprit de les abandonner, lui et sa maman et aussi les autres...