Kaori and Tetsuo's diary

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octobre 2009

Apprendre, c'est singer

dans la catégorie Les minots

Ça fait quelques temps que le Crapaud a commencé à parler. Enfin parler, disons qu'il se fait comprendre. À force, on sait que "papon", c'est pour "poisson" (à cause de l'aquarium), "tatu" c'est pour "voiture" et Dieu sait qu'on l'entend à longueur de journée et il faut voir sa fierté d'énumérer l'anatomie du visage. Moi, il me fait craquer quand il en est aux "léiou" et aux "léieu"...

Bref, le Crapaud en est à sa phase éponge, il écoute tout, regarde tout, imite et répète nos paroles et nos gestes. Au moindre aboiement de grotoutou, il est le premier à le rabrouer. À partir de la troisième visite à la maternité, il imitait le bip de l'ascenseur quand on arrive au second....
Dans tout ça, il y a aussi l'impact de la télé, et c'est impressionnant. Le midi, pendant que sa maman lui donne à manger, ils regardent le jeu animé par Nagui sur France2. Il répète bonjour en boucle à la manière du présentateur et avant que le jeu ne soit fini, quelques secondes avant le générique, il devance l'animateur en imitant son "ciao ciao ciao" (Ce qui donne "tatotatooo") accompagné du geste de la main qui va bien...

La publicité n'échappe pas à sa vigilance. Il hurle avec la femme qui sort du magasin suédois persuadée que le caissier a fait une erreur en sa faveur et qui crie à son mari de démarrer la voiture. Il crie en chœur "Au loup !!" avec nos amis pour la vie des produits laitiers. Le pire, ça a été la fois où le Crapaud semblait se désintéresser totalement de la télé en jouant aux légo tandis qu'elle diffusait la dernière pub MacDo. À la fin du spot, il a chantonné avec une justesse parfaite le fameux "Talata tataaa". Là, on ne sait plus si on doit avoir honte ou être fier : Le Crapaud, 20 mois, est déjà intoxiqué par le marketing du fast food sans y avoir jamais mangé...


Attendre, flipper, pleurer, pouponner

dans la catégorie Les minots

Ça fait maintenant huit jours que l'Escargot est venu agrandir la famille. Réveil vers deux heures du matin, à la maternité à cinq heures et demie, bébé était là à sept heures cinq. Mais quelle épreuve : pas de péridurale parce que la maternité était débordée et plus de salle d'accouchement équipée pour ça. Ajouté à un garçon un peu costaud un travail rapide et douloureux, la dernière demie-heure tenait de la torture.
Je n'étais que spectateur, mais lire la panique et la terreur dans les yeux de Kaori, même si ça n'était rien en comparaison de ce qu'elle traversait, c'était une expérience que je n'aurais jamais cru possible. Mes pires épreuves, à côté, de la douce rigolade. Il parait qu'on oublie les instants les plus affreux de notre existence. Je l'espère, et à plus forte raison pour ma petite chérie...

Et puis tout a cessé, quand l'Escargot est apparu. Le stress, la douleur, tout ça a fait place à l'émotion. On était à nouveau parents et tout ce qui avait précédé avait déjà quasiment disparu. Un beau petit garçon potelé en pleine forme, déjà accro dès les premières secondes aux seins de sa maman. Ce qui m'a frappé c'est qu'il avait déjà des grandes mains et des grands pieds, pas comme le Crapaud qui lui avait des tous petits doigts...

Enfin voilà. Nous voilà quatre, une nouvelle étape de franchie...


Bloguer en attendant d'avoir un truc à annoncer

dans la catégorie Sourire

- Ha la vache, qu'est ce qu'il me fait mal !!!
- Mmmmmh ? Ha bon ? Mais comment fait il ?
- Aârg ! J'sais pas, il prend des positions douloureuses...
- Ha ? Un syndicaliste, peut être...
-Peut être, mais ça m'inquiète, il est vachement à droite, quand même...