La semaine passée, nous somme passés au point suivant de notre liste "gros projets". Après le mariage, la maison à nous. Kaori a donc contacté (parce que, pour être tout à fait honnête, je suis très nul pour ce qui est de faire le premier pas.) une agence immobilière en voyant une annonce pour une maison dans le coin qui nous plait. Après cette visite nous étions lancés dans l'aventure.
Au passage, l'agent immobilier : une pitoyable Brêle.
On aurait presque dit Palm@de dans le spot publicitaire : "Des pièces, des pièces... Le bouton pour le pipi, le bouton pour le popo". Bref...

Ce que nous n'avions pas fait, bien que nous en parlions depuis des lustres, c'est d'aller parler à un escroc banquier, histoire de quantifier un peu le budget dont nous pourrions disposer. Le fait est que ma banque est toujours celle de mes jeunes années (comprendre "à une heure de route") et que la personne en charge de mes comptes dans cette agence mérite plus le titre de bouffonne que de conseillère selon moi.
Heureusement pour nous, se tenait le weekend dernier le salon de l'habitat à Nantes (il y a une deuxième édition le weekend prochain, pour les ceusses qui auraient raté le coche). L'occasion de prendre contact avec des constructeurs, des artisans et des ... ?
Banquiers, oui. Merci de suivre.

Trois grandes enseignes sur le salon, on s'est dit "Chouette ! Ils devraient pouvoir nous faire au moins une estimation, ne serait-ce qu'à la louche". Hé bien non ! Pour deux d'entre elles, on nous a expliqué qu'ils n'avaient pas le logiciel, vous comprenez, qu'ils allaient prendre tous les renseignements et nous recontacter. Tout ça malgré la présence de PCs pour des recherches immobilières sur les stands. En 2006, avoir un portable avec le bon soft dedans, pour une banque, ça n'est certainement pas insurmontable que ce soit techniquement ou financièrement. Seule la BNP (pour ne pas la citer) était en mesure de nous faire cette étude, et plutôt détaillée, alors qu'une réponse plus approximative nous aurait satisfaits.
Le pire dans tout ça c'est sans aucun doute le temps que nous aurons attendu avant de pouvoir rencontrer un conseiller de la même banque que la mienne. En effet, ces messieurs encravatés étaient occupés à tourner le dos aux visiteurs en dégustant force petits fours et moultes coupes de champagne. Qu'on ne se méprenne pas, ce n'était pas pour accueillir leurs clients. Ca ressemblait plutôt à des commerciaux fêtant leurs bons résultats. J'ai trouvé cela franchement déplacé, hautain et m'a-tu-vu au possible.

Sans compter que le "conseiller" qu'on a fini par enfin rencontrer nous a tenu un discours qui tenait plus du boniment de foire que de l'information sur le financement immobilier. Il faut dire qu'imbibé au champagne, il devait avoir du mal à mener un raisonnement cohérent. Son attitude et ses propos ont fini par me faire croire que je balossais finance avec un habitué du PMU du coin. Une chose est sûre : on ne fera pas affaire avec lui non plus.