déc.02
J'aime pas les gyrophares le matin
dans la catégorie Aujourd'hui...
''Gyrophare du matin
Carton pas loin''
Cet adage était encore valable ce matin, mais c'était encore plus impressionnant que les petits accrochages qu'on voit habituellement sur le périph. Pour commencer, avant même d'entrer sur la 4 voies, le rond point pour y accéder était complètement bloqué. C'est sans surprise, évidemment, que j'ai pu y écouter une superbe symphonie en Sol mineur pour klaxons de tout poil, interprêtée par le grand orchestre des conducteurs pleins de bon sens qui débloquent les bouchons gràce à leur avertisseur.
Je m'en fous, moi avec la moto, je me faufile hop hop, me voilà entre les voitures arrêtées sur le fameux périphérique qui a la particularité de longer une piste cyclable située à une dizaine de mètres de la route. Je profite du gros camion de pompier (appelé en renfort du premier qu'on aperçoit au loin) qui m'a rattrapé (et que j'ai laissé passer) pour le suivre puisqu'il écarte si efficacement les voitures. En se rapprochant, je suis étonné de ne pas voir de voitures abimées. Généralement dans ces cas là, on voit les conducteurs sur le bord de la route, le visage souvent défait. En tournant la tête, je vois soudain quelquechose de plus impressionnant et c'est justement sur la fameuse piste cyclable que les pompiers ont à faire. Il y a un emmêlis de vélos, de scooters... Vraiment impressionnant. J'espère que c'était moins grave que cela en avait l'air.
Cela dit, on remarquera la qualité de l'infrastructure routière : Pour porter secours à des cyclistes qui ont leurs propres voies de circulations, les pompiers doivent emprunter ET bloquer partiellement le périphérique. Sans compter que pour eux, accéder au lieu de l'accident relève du tour de force dans la circulation chargée du matin. Une qualité de plus a ajouter au tableau de ce périphérique nantais déjà franchement critiquable.
A ce sujet, on a pu récemment voir le maire de Nantes en la personne de Jean-Marc Ayrault à la télé (en l'occurence M6) pour parler de la mode du tram. On a donc appris que dans les années soixante dix, 30 ans après avoir fêté en fanfare les funérailles du tramway, on a déterré les rails pour le faire revenir. L'intérêt d'alors était de détourner le traffic énorme de camions et de voitures en transit qui traversait Nantes et force est de constater que c'était plus que nécéssaire. C'est dans ces années également que le périphérique a dû sortir de terre et la question que je pose c'est : Pourquoi si on voulait faire contourner la ville on n'a pas conçu une véritable rocade sans interruption ? Car oui, sachez le, non-nantais, on ne fait pas le tour de la ville d'une traite. Pour aller du périphérique Nord au périphérique Est, par exemple, on doit umprunter une petite sortie (donc une seule voie). Imaginez les heures de pointes...
Je vous parelerais un jour de circuler DANS Nantes en voiture...