Kaori and Tetsuo's diary

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Être surpris à la rentrée

dans la catégorie Les minots

Mon petit chat. Mon crapaud adoré. Comme tu avais l'air tout perdu, quand je suis revenu d'avoir accompagné ton crabe de frère (tout aussi adoré) dans sa classe flambant neuve (nouvelle maitresse dans un bâtiment tout neuf). Tu devais franchement l'être, perdu, pour avoir besoin du renfort d'une autre institutrice pour savoir où tu devais aller et si je t'avais planté là.

Évidemment que non. Je n'allais pas te laisser de dépatouiller pour ton grand saut de la maternelle vers le primaire. Surtout que tu commences direct au CE1 (oui, je suis fier. Non je me la pète pas.)... En tout cas, quand j'ai sentis ta main encore petite attraper la mienne et s'y cramponner, j'ai réalisé ton petit moment d'inquiétude et j'ai adoré que tu te raccroches à moi sans retenue. Même si ça n'a duré que le temps que ton institutrice arrive et t'emmène vers ta classe, et qu'en guise d'au revoir tu n'as eu besoin que de me jeter un dernier coup d’œil avec un bref geste de la main à l'autre bout de la cour.

Je suis fier de vous mes p'tits gars, de votre assurance sans nous mais aussi avec nous, celle qui vous permet de venir réclamer câlins, réconfort et bisous sans honte ni gêne quand vous en avez encore besoin comme celle qui fait qu'un bref coucou de la main à cinquante mètres de distance suffit pour se quitter pour la journée ou pour la semaine.


Affronter le très original blues de la rentrée

dans la catégorie Blues

Maxi original ! Me demande d'ailleurs, si c'est uniquement la rentrée. En fait c'est plutôt la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
J'ai assimilé depuis longtemps que le turbin n'est qu'un moyen et pas un but, parce que le nombre d'activités qui à la fois t'éclatent et te rémunèrent suffisamment pour vivre, suit une loi inversement proportionnelle aux nombre de gens qui sont intéressés par l'exercice professionnel des activités sus nommées...

Pisseur de code comme il y en a des centaines, sans doute même des milliers en France, il n'y a quand même pas de quoi faire chouiner dans les HLM. Des boulots qui en plus de ne pas être particulièrement source d'épanouissement sont dévalorisants/épuisants/méprisés, ben je sais que des gens se battent pour y accéder. C'est un peu (beaucoup) la honte de se plaindre dans mon cas, mais pour autant ? Il arrive un moment tout de même où même si j'admets que ce n'est qu'un moyen, encore une fois, de crouter (et confortablement, encore, d'où la honte d'oser la ramener), excuser la vulgarité, mais putain, quel temps on y passe !! Que reste t'il franchement, pour juste vivre, sérieux. S'il n'y a pas juste un peu de plaisir à gratter, vraiment, quelle misère.

Je suis lassé de mon job. J'ai plusieurs fois postulé, encore dernièrement, à d'autres postes dans la boite. Le dernier représentait un changement total de vie. On y avait pleinement réfléchi, aux impact sur la vie de famille. Mais ça valait le coup. Banco, on y va !
"Your english level is too low". Et what about an intensive training ? No way. Ok.

Du coup la réorientation en intra entreprise, ça devient un peu de la blague. Si tu cherches à te réorienter, c'est pour faire autre chose. Fatalement, il y a des chances qu'il te manque certaines capacités. Quand c'est une réorientation profonde, je comprends (encore que, ça se discute) que la boite refuse d'intégrer ça à son plan de formation. Après tout, CIF, cours du soir, c'est pas pour les chiens. Mais pour de la remise à niveau... On touche à la philosophie du travail, mais si pour certains ce n'est pas un problème d'occuper sa carrière complète à la même tâche, le travail devrait te permettre une certaine progression professionnelle. Donc en partie de la responsabilité des entreprises de te permettre d'acquérir de nouvelles capacités. Certains répondront que c'est une logique d'assisté se plaignant la bouche pleine. Avec ceux là, on ne s'entendra jamais sur ce point.

Ceux là me conseillent "Change de boite ! C'est encore la meilleure voie d'évolution". Deux obstacles : des boites dans mon domaine dans ma région, y en n'a pas 50, je n'ai pas le profil exceptionnel qui me fait sortir du lot des postulants potentiels. Quant à être mobile, dans mon domaine pro, ça veut dire région parisienne (en gros), c'est hors de question. Quant à me former par moi même pour changer de domaine, je ne suis pas convaincu. Je me plains de ne pas avoir de temps perso, ce n'est pas pour le consacrer pendant 2 ou 3 ans à me former à autre choses en plus de mon job. Et puis on retombe sur la problématique initiale : Des jobs épanouissants qui rémunèrent suffisamment pour vivre, et pas bouchés ? C'est le mouton à 5 pattes.

Moralité, je ne dois pas être suffisamment dégoutté de mon job pour être si peu motivé à changer de domaine... Je ne suis sans doute pas si mal où je suis. Je dois admettre qu'il y a des aspects que je retrouverai jamais ailleurs. Mais bon. Il faut travailler pour vivre et non l'inverse disait le type payé à dire des trucs profonds le matin et qui avait tous ses après midi pour aller à la pêche.

Et ben tant pis. Je vais me focaliser encore plus sur le (peu de) temps qu'il reste entre le boulot et le sommeil et tâcher d'y faire ce qui me plait. Mais quand je fais le ratio du temps passé aux différentes tâches, chaque jour, ça me déprime.


Y retourner

dans la catégorie Aujourd'hui...

Et voilà. Deux semaines au soleil, là bas, au sud, avec A., O. et leur petit à alterner piscine et plage (et rosé). Et je retourne au chagrin. Enfin, au chagrin, faut pas pousser, il y a quand même de bonnes nouvelles :

  • Contre toute attente, S. est toujours enceinte et tout baigne (si j'ose dire). On aura bien bien flippé sur ce coup là...
  • La rentrée du Crapaud, simple formalité. Alors que moi, ça me tue de me dire que désormais une partie de son temps est consacrée à gratter et ce jusqu'à... va savoir quand. Bon, ok, les trois prochaines années ce sera plutôt cool, peinture, pâte à modeler. Mais quand même.
  • Il arrive au Crabe d'être câlin avec moi, par moments. Qui sait, peut être finira t'il comme son frangin...

Mais quand même : Porter un pantalon ? Et des chaussures ??!! Pffff...