Je ne suis pas fana du téléphone. Encore moins des coups de fil à l'improviste mais parfois, ça me prend.
Exemple, vendredi dernier, parti vadrouiller en ville, il commençait à vraiment cailler. Bien que l'apocalypse neigeuse annoncée par météo France, ne soit jamais arrivée, la température, elle, était conforme aux prévisions. Le but de ma virée en ville : Trouver des cordes à mettre sur la guitare sèche qu'on a à la maison ainsi qu'une méthode pour apprendre (si possible avec un CD). La prochaine fois, je jetterais un oeil sur l'heure, histoire de ne pas me casser le nez sur un rideau de fer... :-.

Histoire de ne pas geler sur place, je décide de me replier au chaud dans un café ou équivalent en attendant l'horaire d'ouverture. Rebroussant chemin, je réalise que je suis garé tout près du domicile d'une personne que je n'ai pas revue depuis un moment. Et pourquoi pas ?
Habituellement, une fois cette question posée, je décide que non, ce n'est pas raisonnable, les gens ont autre chose à faire que de me répondre au téléphone, je vais certainement les déranger. Cette fois, je m'impose de ne pas réfléchir et vite vite, je compose le numéro (vive le portable, quand même) avant que la petite voix ne me convainque de ne pas le faire.
Rapidement rendez vous est pris, et, continuons sur les choses qui ne sont pas dans mes habitudes, nous voilà parti casser la graine dans une charmante gargotte du centre ville. Bien sympathique.

Y a pas à dire, il faudrait que je fasse plus souvent certaines de ces choses dont je n'ai pas l'habitude. Merci mademoiselle ... ;-)

Moralité : j'ai le bout des doigts douloureux alors que Kaori, ce sont ses tympans qui lui font mal. Mais si, chérie, un jour tu aimeras quand je te jouerai de la guitare. :-D