Kaori and Tetsuo's diary

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Blues

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La voiture : c'est nul

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Ce matin, j'ai pris la voiture, en me disant que ce serait mieux pour ma crève de faire le trajet au chaud. Bien que, entre nous, je vais au taf tous les jours à moto, pour me jouer des encombrements, quelles que soient les conditions climatiques et sans doute grace à mon équipement, je n'ai jamais attrapé froid. J'ai chopé la crève à pied, en dix minutes, l'autre jour en allant chez le médecin (sisi, ça ne s'invente pas) vous savez pour le truc machin prénuptial. Le soleil était bien là, mais un blouson par dessus le pull aurait été franchement supporté.

Bref, j'ai pris la voiture ce matin. D'abord, j'étais quasi à l'heure, ensuite ce sont les vacanaces scolaires, donc pas de bouchons. En partant, j'aperçois la voiture du voisin, le sourire ostensiblement ébrêché (la voiture, pas le voisin...). Merde, me dis-je,moi qui retrouve enfin du bonus au 1er avril prochain, il ne faudrait pas que ça m'arrive...

...

Devinez ! J'ai bugné une bagnole à la sortie du périphérique, pendant un changement de file pas très catholique pas très orthodoxe un peu cavalier. B-E Damned, je suis maudit (et très c0n)...


WE pesant.

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Le week end passé a été source de haut et bas. Catégorie haut, revoir le frangin, découvrir son nouveau chez lui où il a retrouvé une nouvelle vie, ça c'était cool. Voir ses chiens jouer à la bataille avec K4fi, c'était rigolo. Aller faire des ronds dans l'eau avec le nouveau jouet gonflable et à moteur du frangin, c'était inattendu et très ressourçant en ce début de février. Ca m'arrive rarement, maintenant de sortir en mer, mais ça m'a plu de me retrouver assis sur un boudin en caoutchouc, filant au raz de l'eau avec le reflet du soleil qui se couche dans les yeux.

Voir les parents débouler à l'improviste, ça aurait pu ressembler à une bonne surprise si maman n'avait pas eu cet air sur le visage. L'espace d'un instant, j'ai pensé à une horrible annonce par rapport à ma toute nouvelle cousine. D'un côté, on a été soulagé que ça n'ait rien à voir, mais de l'autre, ce qu'ils étaient venus nous raconter est vraiment déprimant. Je savais que la vie est dégueulasse, mais j'espèrais qu'elle nous épargnerait cette épreuve immonde. Et histoire de bien me convaincre que ce n'est pas le cas, elle a bien choisi par qui ce merdier nous tombe dessus.

Quelle déception, quelle désillusion. Je suis dépité, désabusé...

Dire que tous nos préparatifs de mariage(majoritairement ceux de Kaori, pour être tout à fait honnête, car je me suis *un peu* reposé sur elle là dessus) ainsi que le nouveau départ du frangin avaient plutôt fini par me faire pencher du côté des "optimistes"... Cette tuile plus une reconnaisance professionelle un rien bancale (en guise d'accompagnement) me rend franchement morose.
Humeur du moment : Découragement.


blues de juillet

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Le vieux blog éterne. C'est un peu comme la marmotte ou l'ours, sauf que eux, c'est l'hiver, le vieux blog, lui, l'été, il retourne dans sa cyber-tanière et s'endort...

Trève de plaisanterie, et puisque ce blog existe pour que j'y consigne ce qui me marque au fil du temps, quelques points :
D'abord, le frangin décide de plus se marier. Dans les films, ça fait rigoler. Imagine, les faire-parts sont postés, le lendemain "On ne se marie plus", le surlendemain, les coups fils pour les félicitations arrivent. Situtation cocasse, le spectateur rit.
Dans la vraie vie, on rit nettement moins. Tout annuler, partager les choses... Franchement tristounet. Cherchons le positif, c'est une des situations ou l'adage "Mieux vaut tard que jamais" est archi faux. C'est quand même moins grave de discuter sur la garde des chiens et de la télé plutôt que sur celles des 3 gamins.

Toujours dans le pas drôle, mais vu sous l'angle de l'humour noir, dès le lendemain de l'annonce de l'attribution de JO de 2012, la ville de Londres entame le vaste chantier de reconstruction de son métro... De mauvais goût, certes, mais je préfère rire (même jaune) pour dédramatiser des actions aussi gerbantes que les attentats que la capitale britannique a subi.

Et pour finir cette note super joyeuse (j'espère bien trouver des choses plus drôles à raconter bientôt), un môme de 13 ans est mort près de chez nous en jouant.
Pour avoir vu les gens pleurer, le visage des pompiers, cette nouvelle m'attriste. Mais une part de moi ne peut m'empêcher de me dire que quelque part il l'avait cherché. Il y a des trucs avec quoi on ne joue pas.

Avec le tramway, par exemple.

Il n'en reste pas moins que c'est vraiment très con de mourir à 13 ans dans un camion rouge ou la tronche sur le bitume et que ce gamin laisse certainement une famille effondrée derrière lui. Positivons : Ce sport (s'aggripper au tram qui roule), spécilité du quartier apparemment, va sans doute avoir beaucoup moins d'adeptes...


Bad & sad day

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Après une semaine en demi-teinte, à l'approche du week end, on se retrouve un peu de meilleure humeur.
Et puis le téléphone sonne.

La semaine passée devient tout à coup bonne et la journée présente merdique et déprimante au possible :( . C'est évidemment le week end où Kaori et moi sommes chacun de notre côté, elle en vacances, moi à Nantes.

Et lundi on retourne bosser. Cool. Tout un programme.

Histoire de relativiser, certains ont des tracas d'une autre mesure. Mais bon. Ca ne regle pas tout.


"C'est la vie..."

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Ce sont les mots qu'il a dit, les yeux pleins de larmes, le coeur rempli d'un chagrin immense. Phrase paradoxale... Dure à entendre en cette fin de week end. Et surtout, que dire ? Comment soutenir ce monsieur que l'on connait finalement assez peu mais suffisamment pour savoir que c'est quelqu'un de bien ?
Pas facile tous les jours, l'existence.


NPPT : Trop de confiance (en soi) tue la confiance (en soi)

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Après "Ma moto me veut du bien", le triste épisode du "Je veux du mal à ma moto". Cela aurait pu être "Un vrai bon mardi de merde"...

En effet, aujourd'hui, j'ai une espèce de toux sèche qui me titille, j'aurais bien dormi une heure de plus et dehors, c'est mouillé. Mais il ne pleut pas plus. Cependant, ça circule pas mal. Je décide de changer de file de manière un peu sèche (contrairement à la route) et ce faisant, je plante, très confiant le frein avant... Le résultat ne se fait pas attendre, la roue bloque instantanément, la moto se couche aussitôt et je me retrouve à moitié à 4 pattes. Et mairde. Bon, tout ça en première donc à 10 à l'heure... Entre les voitures arrêtées. Faut vraiment être con.

Bon, on va relever tout ça.
Histoire de contempler les dégâts.
Hmmpf.
Mouais, 150 kilos, c'est sympa à relever seul. Coup d'oeil au chauffeur de la panda/punto que je bloque, il descend spontanément m'aider. Ouf, je suis pas tombé devant un crétin. A deux c'est plus facile. Bilan rapide : Le rétro me regarde travers, mais il n'est pas tordu. Evidemment, j'étais tombé du côté du pot d'échapement, mais il n'a pas touché, cool. En revanche, le carénage avant a pris un peu plus cher. Damned. Elle rechigne un peu a redémarrer, mais ce n'est pas surprenant et elle finit par repartir.

Alors voilà, rien de grave, mais je suis tellement déçu d'avoir balafré la moto. Enfin, bon, il y a des trucs plus grave, ça pourra toujours se réparer ou se repeindre.

A part ça, ben ma p'tite chérie est sur la piste d'un job qui serait pas mal par rapport à ce qu'elle cherche. Je croise les doigts.


Emergency Room

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Revenons un peu sur la soirée de jeudi. Comme je l'avais dit ici même, je suis allé à la sortie roller, chose que je n'avais pas fait depuis... plusieurs mois (genre 6).

Tout s'est bien passé, jusqu'à un quart d'heure de la fin. Là dans une bien longue descente, j'étais environ à la vitesse de FPP (Full Patate Power) et mes patins ont décidé de prendre chacun leur liberté. Longue glissade à plat ventre sur 5 ou 6 mètres, en appui sur les protections (poignets & coudes). Une des lampes que je portais éclate sous le choc et se répand dans tous les sens, l'autre glisse sur une quinzaine de mètres. Comme on est en pleine descente, je ramasse les morceaux à ma portée et m'assois sur le bord de la route, histoire que tous ceux qui sont derrière ne se ramassent pas à leur tour.

Il faut bien se rendre à l'évidence : la protection du coude droit à légèrement tourné et sur l'os du coude, ça pisse le sang. Un staffeur de la rando s'arrête, coup de bol, il est interne. La blessure s'arrête rapidement de saigner, miracle de la coagulation. Petit pansement de secours par le sympathique interne après avoir fait un rapide examen. La blessure est profonde, il me conseille avec insistance d'aller aux urgences. Cool...

"Allô, chériiiiiiiie ??? Tu vas rire, je vais pas rentrer très tôt. Non, je me suis planté, pas très grave, mais passage aux urgences nécessaire...". Voilà Kaori qui attrape un tram pour me rejoindre à l'hosto, elle pourra ainsi conduire à ma place et me ramener. Comme j'ai une blessure bien crade, je suis pris assez rapidement en charge en suture. L'externe est vraiment super, très douce et rassurante. Kaori fait une chute de tension en voyant le spectacle. "Allongez vous à côté, mademoiselle"...

Radio, apparemment pas de corps étranger. Voyons ce que veulent faire les internes. Grand moment, 2 camps se forment : Suture face à Pas Suture. Là, ça ressemble vraiment à la série Urgences. La première interne arrivée tient vraiment à faire au moins un point ou deux. Elle demande des avis à d'autres internes, chacun a son idée, évidemment différente. On attend donc le chirurgien.

Quand celui ci revient du bloc (30 minutes plus tard), il montre que la plaie est bien plus profonde qu'il n'y parait. Il commence donc à inspecter (trifouiller serait plus juste) sous la peau. Arrggg. Kaori a un deuxième coup de chaud. Elle décide de ne plus regarder et de tourner le dos à la scène.
Je signale sur un ton voulu badin que je ne serais pas contre une nouvelle dose de Xylocaïne sur la zone car je retrouve un "rien" de sensibilité. Un des internes semble goûter mon humour et souris largement. Sa collègue pulvérise l'anesthésiant mais le chirurgien n'attend pas vraiment. Hum

Le chirurgien préconise effectivement une couture. L'interne pavane un peu ("Ha ! tu vois !"). Mais avant, le chirurgien préconsie aussi un parage, c'est à dire un découpage des bords de la plaie pour avoir quelque chose de propre. A ce moment la jeune interne exulte ! Elle va pouvoir découper de la bidoche !! Le chirurgien tient cependant à être présent. Il ordonne une anesthésie plus sérieuse à l'externe. L'interne bougonne "Boah, j'en ai déjà fait des parages, grmlmlm...".
L'externe fait les injections très délicatement. Déjà le chirurgien revient et empoigne le scalpel. L'interne ne sera que spectatrice. D'ailleurs d'autres internes rappliquent pour le spectacle.

Le chirurgien fait donc sa leçon. Une minute avant que l'anesthésie fasse effet. Dans ce cas, on sent extrêmement bien la brulure de la bétadine. Rhôgntûdjjûûuu!!!!
"Alors on découpe comme ça... Vous voyez, ça saigne, évidemment. Donc, le saignement, la meilleure méthode de traitement, c'est de laisser faire. Comme disait mon formateur, de toutes façons, ça fini toujours par s'arrêter de saigner, d'une manière ou d'une autre." Je commence à ne plus rien sentir, donc je déserre un peu les dents et lâche : "Oui, après 5 ou 6 litres, ça s'arrêtera de toute façon." Huhuhu. Ce que je suis drôle tout de même. Pendant ce temps l'interne ne cesse de poser des questions. On dirait vraiment une élève de John Carter. Absolument montrer sa motivation, ses connaissances... ("on va faire des points comme çi et comme ça, n'est ce pas ? On fera faire des pansements gras ? Ce sera cicatrise dans 15 jours ?...). Les joies du centre hospitalier UNIVERSITAIRE. Enfin bon, elle était pas trop chiante quand même.

C'est l'externe qui est chargée du pansement et j'apprécie de retrouver un peu de douceur dans ses gestes, après le chirurgien qui, lui, allait à l'efficace.

On remercie tout le monde et on se casse. J'ai fait quelques photos, Mais on ne voit rien, puisque tout est emballé.

Le détail fun, outre le sang sur le pantalon, c'est que la couture de la braguette a lâché. un peu de sang sur une des piles aussi. On remarquera également que les protège-poignets ont encaissé pour moi. J'ose pas imaginer ce que cela aurait donné sans.


Vous allez rire...

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Je reviens à l'instant du roller. Mais pas directement puisque je suis passé par les urgences. En résumé : grosse gamelle, blessure bien sanguinolente du coude, du sang un peu partout, 5 points de suture... J'aurais pu faire mieux, mais j'étais pas en forme. Faut dire que c'était la reprise...

EDIT : Bientôt plus d'infos sur ma soirée d'hier...


Bon mot pour un sale week end

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Week end moyen, sur plusieurs plans.

Déjà, vendredi soir, mon équipe de volley était inscrite à un tournoi. J'étais bombardé capitaine, ce qui supposait également responsable des ballons. Evidemment, on s'en est fait gaulé un en deux temps trois mouvements. Pas super grave mais très agaçant.

Ensuite, niveau découpage de polystyrène, ce fut la cata. J'ai merdé ma première découpe automatique, mais je m'y attendais un peu. Puis j'ai apparemment niqué le transfo qui alimente ma fameuse scie, ce qui est néfaste pour la réalisation de mes projets dans le timing que je me suis fixé. Apparemment car ce transfo ne débite plus rien mais surtout parce que le courant a sauté, mais c'est pas grave, je suis branché chez les voisins, ce sera eux qui devront remettre réveils et magnétoscope à l'heure niark niark ! ;-) Attention, c'est pas illégal, hein. Ils le savent, ils sont d'accord.

Enfin, mon frangin qui vit dans un hameau retiré de tout ou presque s'est fait cambrioler ses voitures et son hangar, tout comme certains de ses voisins. Mes parents et moi même pensions qu'en vivant en ville nous serions plus exposés à ce genre de désagréments (doux euphémisme), et d'ailleurs on y a eu droit. Très vexé de se faire dépouiller de ce qu'il gagne à la sueur de son front (et c'est pas juste une image), il a passé son dimanche à tout planquer son outillage, ses affaires à l'abri de toute prochaine visite.
Bilan : un autoradio en moins, sa bagnole récente avec une vitre pétée et salopée comme c'est pas permis, des affaires pour bosser dehors disparues (il travaille pour un paysagiste), bref le type même de vol mesquin à te dégoutter de ton prochain. Autant je comprends l'envie de voler une des 9 jaguars du châtelain du coin, celui qui pique de la bouffe, mais gauler des cirés usagés, un pauvre autoradio, je peux pas...

Du coup mon frangin envisage l'achat d'un autre chien destiné à patrouiller sur son terrain, un dogue de Bordeaux. Le genre de chien qu'a l'air de rire quand il se brûle. On a dit à mon frère : "T'as raison, un gros chien sur un terrain, c'est encore la meilleur solution pour dissuader les visiteurs. Ce qui dissuade, c'est la taille de l'os devant la niche".

Moi je dis que c'est pas faux et ça permet de finir sur une note un peu plus amusante.
Ha ! Et j'ai entamé le mastodonte de 3 kilos...


Oscar Roméo Lima

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Hier soir, j'ai redécouvert une sensation que je n'aurais pas été fâché de ne plus jamais ressentir. Explication : J'ai été voir un ORL, et un type comme ça, quand il te reluque les oreilles il y a un truc qu'il aime bien faire. Tout comme le dentiste avec son aspirateur à bave, l'ORL possède un ch'tiot aspirateur aux dimensions du canal auditif.

Tout le monde arrive à se rappeler le bruit de la pompe du dentiste ? Hé ben c'est pareil ici, sauf que c'est direct contre le tympan. Un cyclone direct à l'intérieur de l'oreille. En bonus, en plus du raffut et des petits tiraillements quand l'embout se colle à l'intérieur, si le tympan est percé, il se crée dans l'oreille interne des convections d'air.

D'air froid.

Et là, mon vieux, c'est encore plus efficace que l'hyper ventilation. En 5 secondes d'aspiration, t'es sur le pont d'un raffiot par avis de tempête.
"Ca doit tourner, n'est ce pas ?"
ha bah oui, pour tourner, ça tourne...

Enfin bref. Je vais pas trop me plaindre. Il y a des examens médicaux certainement plus désagréable/douloureux/etc... Juste que je craignais d'en recroiser un, d'ORL et j'ai pas été déçu. Mais bon, il a pas l'air trop d'un bras cassé.


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