Dimanche dernier (pas hier, celui d'avant), nous avons fêté comme il se doit la première année du Crabe. Il faisait tellement beau qu'on a fait toute la fête sur la terrasse au soleil alors que tout était prévu pour une fête en intérieur. Je ne suis pas sûr que le Crabe a bien percuté qu'il avait été couvert de cadeaux, tellement que c'en est vraiment indécent. En tout cas, force est de constater qu'il a bien progressé notre sauvageon. Il a voyagé de bras en bras sans (trop) chouiner ni réclamer sa maman avec force cris et pleurs. Moi, ça fait quelque temps qu'il m'avait accepté comme alternative admissible en cas d'indisponibilité maternelle. Bon, il fallait que je me contente qu'il m'appelle "maman" alors qu'il savait très bien dire "papa".

Il est très rare que je m'occupe seul de lui, le p'tit Crabe. Quand ça arrive, les premières (dizaines de) minutes sont difficiles. N'en démord pas, il veut sa maman, pas son papa qu'il appelle maman. Et puis un coup de Ring-Sling ou d'écharpe et il se calme. Là, avec le crabe bouillotte contre moi, je ne suis pas peu fier. À coup de calins, de "bisous" (du moins voulus comme tels) et de tut-sur-le-nez, il me fait fondre. Mais on n'est pas sur un blog de gonzesse, hein, non plus, alors après on joue aux voitures et aux avions qui font des cascades en rigolant et en buvant de la bière.

Hier, c'était l'anniversaire du filleul de Kaori. Il faisait tellement froid qu'on a tout fait à l'intérieur, pas chez nous, mais chez A. et O. À cette occasion, le Crabe a décidé qu'en effet, je suis bien "papa" et non pas "maman". Il m'a collé une de ces bananes, dans la voiture au retour à hurler des papaaaaaaaaaaa en chœur avec son frangin, je vous dit pas. Enfin si, d'ailleurs, c'est ce que je viens de dire.