Kaori and Tetsuo's diary

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Sourire sur le chemin du retour

dans la catégorie Les minots

Nous avons convenu de renommer l'Escargot en le Crabe. Le choix, au départ, c'était pour la propension très marquée a faire des bulles. Et puis maintenant qu'il se déplace activement et ce avec une démarche très particulière mais très efficace, il semble que le petit dernier s'apparente plus au crabe qu'au gastéropode. Notez, le crabe sait très bien faire des bulles, on n'a pas choisi n'importe comment.

Ça, c'était l'intro.

L'autre évolution, c'est que le Crabe est nettement moins accro à sa maman et ça lui fait du bien (à Kaori) qu'il (le Crabe) lui lâche les baskets (à elle, et ce n'est pas qu'une image, le coup de lui lâcher les baskets). Du coup, il s'intéresse aussi beaucoup plus à moi et depuis lundi (avant hier) quand je rentre du travail et qu'il me remarque j'ai droit à un bien bel accueil. Il se précipite dans cette démarche bien particulière, un quatre pattes bizarre à base de deux mains,un genoux (le gauche) et un pied (le droit). Et il s'accroche à mon pantalon pour se mettre debout et que je le câline. Ça, ça file vraiment la banane. D'ailleurs, je file, je me demande si aujourd'hui encore je vais y avoir droit.


Marcher

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Encore un weekend plus long que la semaine, ce rythme me plait. Une météo géniale, une vraie occasion de profiter de la maison, du jardin. Entre deux bricolages pour la chambre de numéro deux et les plans pour avoir le droit de monter l'abri de jardin, numéro un a décidé que ça y était, désormais il marcherait. Comme ça. La veille, marcher, c'était nul, compliqué, le quatre patte plus rapide. Aujourd'hui, monsieur reste debout indéfiniment et enchaine les pas sans qu'on ait à l'encourager.

On attendait ça depuis longtemps et puis maintenant, c'est fait. Ce n'est même pas une période, c'est juste un passage. On passe de il ne marche pas à il marche. Pas d'intermédiaire. Il court presque de lui même. Je crois que j'imaginais que ça durerait, qu'il y aurait un apprentissage. Et ben non. Il marche et ça fait comme si c'était déjà depuis longtemps et on est déjà passé à la suite.

Hier soir, après cette journée où il a été particulièrement gentil et tranquille, je n'avais pas envie qu'il aille se coucher. Je voulais le garder avec nous, profiter de lui encore. Mais c'était déjà tard et , dure réalité, il fallait retourner vers la laborieuse semaine. Celle où malgré un soleil radieux, je vais bosser en bagnole parce que la moto a le moteur serré et que pour la réparer je vais sans doute devoir vendre un rein...
Et pour vraiment être dans le ton, dès en partant, encore un gros carton sur la route, bagnoles ratatinées, une au fossé pour laquelle je me demande comment elle a fait pour y terminer dans ce sens là. Heureusement uniquement matériel (mais si les voitures sont réparables, ça ne va pas coûter qu'un seul rein, à mon avis) mais je me demande pourquoi les gens du village s'obstinent à prendre la nationale par cette petite route pourrie...

Ca y est. 7h27, le weekend est bien loin derrière...