Kaori and Tetsuo's diary

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Sourire

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La grande classe

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A la machine à café, il y a quelques instants... (je n'ai pas changé un mot des expressions utilisées, juste les prénoms)

Cyril : Tu vas au [sport quelconque], ce soir ?
Charles (super motivé) : Ho ouais ! Il y a plein de super gonzesses qui sont arrivées au club ! ... Ho pardon, Clotilde, je t'avais pas vue...
Clotilde (consternée) : Nan, mais t'excuse pas, c'est encore pire...

La classe.

Il y a des jours où c'est pesant de ne bosser qu'avec quasiment que des mecs...


Anecdote

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Vous n'avez jamais rêvé de vous débarrasser en une seconde d'un commercial chez un cuisiniste ? Hé bien j'ai une recette. Bon, il y a un pré-requis de taille : il faut d'abord acheter une cuisine. Ou pas, si vous savez mentir. Ensuite, vous vous rendez dans un autre magasin de la même enseigne avec des amis, vos parents, etc... A Rennes, par exemple, si vous avez acheté à Nantes (exemple purement fictionnel, évidemment).

Normalement, une fois que vous aurez ouvert deux tiroirs et un frigo, un commercial vous tombe dessus et c'est là que vous le renvoyer jouer dans sa caisse s'occuper d'autres pigeons clients. Démonstration :

- Bonjour ! Je peux vous renseigner ?
- Bonjour, hé bien non : Nous avons acheté ce modèle chez vos collègues de Nantes et nous voulions le montrer à mes parents
- Ha. (Décomposition totale) Euh, bon. Très bien. Fshouinng !!! Il disparait !

A partir de maintenant, vous pouvez tripoter tout ce que vous voulez, jouer avec la totalité des modèles de hottes présentés, comparer les tiroirs freinés et ceux qui ne le sont pas, on vous fichera une paix ROYALE.

Voilà, c'était le tuyau du jour. C'est cadeau.


Préjugé qui tue

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Les préjugés, c'est commes les boutons d'acné. Quand on croit en avoir fini avec, on s'en trouve un gros juste sous son nez. (©Boulet)

C'est typiquement le genre de maxime qu'on devrait se tatouer sur l'avant bras, histoire de se le garder à l'esprit. On a tous connu un épisode (au moins) à la suite duquel on aurait bien voulu trouver une pelle pour s'enterrer...

Il y a quelques temps, j'avais besoin d'un composant informatique quelconque, genre un graveur (ou un disque dur, je ne sais plus). Enfin bref, un truc pour lequel je voulais des renseignements avant d'acheter. Je passe dans une boutique d'info. Tous les vendeurs sont occupés dans les rayons, il n'y a que la caissière, très charmante par ailleurs, qui dir au revoir à un dernier client. Je m'accoude au comptoir, en attendant qu'un vendeur se libère.
Ha tiens, la charmante demoiselle fait le tour de sa caisse et vient me voir au comptoir.

"Bonjour, monsieur. On s'occupe de vous ?"
- Bonjour. Heu, non, pas encore. J'attends un vendeur pour lui demander des renseignements sur les graveurs (ou les disques durs, je ne sais plus).
- Oui, JE peux peut-être le faire.
- ...

L a H o n t e .

La GROSSE honte.
Elle est restée très correcte, en insistant à peine sur le "peut-être". Je me suis liquéfié et je ne sais plus si j'ai blêmis ou si je suis passé au cramoisi. En tout cas je venais de céder au plus macho des préjugés qui sois sans même y penser : "L'informatique, c'est pas pour les gonzesses. Ou alors (cliché ++) pour les geekettes qui se réfugient dans le virtuel parce qu'elles sont incapables de se lever un mec".
Euârk. Je me suis auto écoeuré. Pas une seule seconde je n'ai imaginé que cette fille pouvait avoir des compétences informatiques, ni même qu'elle puisse être vendeuse. Pire, je l'ai prise pour la caissière qui ne connait rien de ce qu'elle passe sur son tapis. Juste parce que c'est une fille jolie. Donc idiote, si je poursuis le cliché. Et je suis tombé dans ce panneau là, celui que je déteste le plus voir chez les autres. J'étais le n-ième gros lourdaud de la journée à la prendre pour une pintade et j'ai horreur de ces lourdauds.

La suite ? Ha ben, j'ai sorti les rames et j'ai souqué comme un galérien pour racheter mon image et pis ça s'est à peine vu. Parce qu'évidemment, elle en connait un rayon, largement autant que ses collègues masculins, voire plus que certains guignols auxquels j'ai pu avoir affaire. Bref, je me suis ridiculisé dans les grandes largeurs.


Drague Canada Dry

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En écho à ce post de Leeloolene, voici une histoire qui m'est revenue hier en mémoire.

Ca se passe dans le RER A, aux beaux jours, je m'en retourne vers cette riante bourgade my sweet banlieue pourrie[1]. Je ne sais plus si je bouquine ou si j'écoute Dire Straits sur mon Aiwa rouge (ça fera bien rire les gamins dans quelques années, nos balladeurs à côté de leurs lecteurs MP3) et il me semble que la charmante demoiselle assise sur le strapontin en face du mien feuillette une revue.
Toujours est il que je l'observe avec un peu d'inssistance parce que je trouve sa robe super jolie. Je ne me rappelle plus que la couleur (violette), l'histoire date un peu. À l'époque je suis déjà avec Kaori, et je me dis que cette robe géniale irait vachement bien à ma chérie. Mais j'ai beau observer, détailler, je ne vois pas de quelle genre de boutique elle vient.

La jeune fille finit par lever les yeux et remarque que je la regarde. Oups ! Je détourne les yeux, sans doute en rougissant de m'être fait "griller".
Je cogite pas mal, quand même, ce serait une super idée de cadeau à l'improviste. Je mate à la dérobée de temps en temps, en effet cette robe est super bien, ha zut, elle m'a encore repéré.
Nos regards se croisent à plusieurs reprises. Elle sourit un peu, si bien que j'envisage un instant d'aller simplement lui demander d'où vient sa robe. Puis je me ravise. Je vais quand même pas aller l'emm...bêter comme tout ces gros lourdauds à casquettes qui importunent à tout va les voyageuses avec des plans dragues à deux balles.

Nan.
Et pis en plus, on arrive à Conflans Sainte Honorine, elle va surement descendre, je n'ai donc plus le temps.

Bon, elle est pas descendue, mais c'est pas une raison.
Elle doit se faire aborder à tout bout de champs par des gros nazes, je vais pas en rajouter pour cette histoire de robe...

Bref, je tergiverse, espérant à chaque station qu'elle descende histoire de régler la question. Ce qu'elle ne fait évidemment pas jusqu'à ma destination.

Me voilà donc derrière elle sur l'escalator. Et je me tâte suis plein d'hésitation.
Allez, quoi, t'es un grand garçon, tu peux parler aux filles ! Ouais, mais nan, Je vais l'emmerder. Pfff, tu parles, ça fait bientôt 30 minutes que tu la reluques, autant l'aborder pour lui expliquer pourquoi et éviter de passer pour un pervers.
Mmh. Certes.
Allez, go.

"Excuse moi, (oui, on est entre jeunes, on se tutoie)
- Oui ? sourit elle (genre ha tiens, il se décide finalement ?)
- Je voudrais pas t'embêter, mais depuis tout à l'heure, je trouve ta robe très jolie et j'aimerais savoir où tu l'as achetée pour éventuellement l'offrir à ma copine.
- Ha, merci. Ca vient de "La City"
- Cool, j'irai fai...
- Mais elle date de l'année dernière et je crois qu'il ne la font plus.
- Dommage. Tant pis, j'irais faire un tour quand même sait on jamais. Merci et bonne journée !"

Et je me casse, limite comme un voleur, abasourdi par l'exploit que je viens de réaliser en bravant ma timidité.
Le fait est que, effectivement, "La City" avait changé de collection et qu'ils ne faisaient plus rien de beau cette année là. Du coup, je ne sais plus si Kaori a eu un cadeau surprise, en tout cas, pas de robe.

Un peu plus tard, j'ai parlé de cette histoire à une amie. La réaction a été sans appel :
" Mouarf !! Elle a surement cru que tu la draguais.
- Hein ??! Mais non : Je lui ai bien dit que c'était pour ma copine !
- Tu parles ! Si tu savais les trucs bidons qu'on nous monte pour nous aborder dans le métro, mon pauvre...
- Nanménaaaann ! Elle a bien vu que je lui faisait pas du rentre dedans puisque je suis parti sans lui donner mon numéro, ni demander le sien.
- Ha oui, mais nan. Là c'est le moment où elle a pensé que tu es un peu débile, mon pauvre garçon.

Notes

[1] ©Un certain Anis


Economie de beauf

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Nouvelle blague beauf avec mon "nouveau mais plus tant que ça" collègue.

Hey ! C'est la journée de la femme jeudi prochain ! Je viens de recevoir une publicité pour 60 roses à 30 euros. On en commande un pour nous trois, ça fait 20 roses chacun pour dix euros, pas mal, non ?

Haaa, ça fait du bien d'avoir un collègue avec qui je rigole bien...


*** Edit : Une précision s'impose, à la relecture : il n'est pas sérieux quand il le dit, hein... ***


Kaori a épousé un môme

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Kaori et moi, on a des tics de gamins.
Enfin, surtout moi.

Il y a un truc qui m'est revenu de quand j'étais petit. Je sais plus quand exactement, mais quand j'étais môme, c'était un truc que je disais souvent, tout le temps même, sans y réfléchir et qui ne voulait absolument rien dire. Et je ne sais pas quand ça m'a repris, mais depuis un moment, quand l'impatience m'habite[1] et que je cherche une réaction de Kaori je le lui dis et répète jusqu'à ce que j'obtienne une réponse.
Elle a fini par trouver une réponse automatique, aussi débile que mon expression, qu'elle me renvoie du tac au tac et j'aime bien ça parce que ça me fait rigoler.
Comme quand j'étais môme.

P'têt même que je suis encore un gamin... En tout cas, à chaque fois qu'elle me répond tsoin tsoin quand je l'appelle tagada[2], j'ai comme un rire de minot qui se barre en courant après avoir tirer la sonnette dans ma tête. Et puis aussi, comme à mon époque de petit garçon, cette drôle de sensation de vertige à l'intérieur de mon coeur pour ma petite Kaori chérie...

...

Hum.

...

QUI a mis du bisounours dans mon chocolat ??!

Demain pour compenser, je parlerai moto, puissance développée, débridage et pot d'échappement racing... Comme dirait XIII : C'est quand même un blog de mec hétéro, ici. Il y a des standards à tenir, bordel.

Notes

[1] Rien de sexuel

[2] Histoire de conserver un voile nécessaire sur notre intimité se garder un rien de dignité et de crédibilité, les expressions ont bien évidemment été modifiées...


Chasseurs de vampayas

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Pour finir la rétrospective sur mon passé étudiant, je vais parler musique. Dans le cadre d'un partenariat avec une fac proche, mon assoce de jonglage avait participé à une semaine d'animation dans cette université. Cet évènement se clôturait par un concert raggae/ska. Si je me rappelle bien, il y avait plusieurs groupes mais la tête d'affiche était un groupe du coin, à savoir K2R Riddim. Du coup, comme je connaissais une des organisatrices, j'avais pu faire des photos et papoter avec les musiciens, tout ça. Ses copines ont cru un moment que j'étais journaliste...

La fameuse section cuivre

Ca a été une super découverte musicale pour moi, notamment pour sa section "cuivre" (trombone, trompette, saxo) qui apporte cette pêche que j'adore. Depuis, le groupe a connu quelques changement dans ses membres mais l'esprit demeure.

Lord Bitum, Tibo à la gratte et Loïc

Hasard du calendrier, samedi dernier, les K2R étaient à Nantes pour le festival Tissé Métisse, encore un élément qui m'a fait repenser à ma période Cergyesque. Kaori et moi on s'est retrouvé comme des groupies au ras de la scène, vieux cons trentenaires au milieu de d'jeunz dont certains n'avaient pas la moitié de notre âge et qui étaient pour beaucoup soit complètement torchés, soit archi cassés, soit les deux.

Vampaya !!!

Le concert à dépassé toutes mes espérances, super ambiance, la section cuivre toujours pêchue et le groupe plein de pep's. Viendez les voir quand ils passent près de chez vous !

K2R moins les percus et les claviers

PS: Pas mal pour des photos de téléphone portable, non ? Merci ma p'tite Kaori chérie !


Sujet piquant

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Monsieur Risson est repassé nous voir, l'autre soir. K4fi l'a repéré dans le jardin à peine la porte-fenêtre ouverte. Du coup, on s'est permis d'inviter monsieur Risson à la maison, histoire de lui tirer le portrait.

Et puis, on l'a remis dans le jardin, là où on l'avait trouvé. Kaori espère qu'il mangera quantité d'araignée, moi qu'il fera leur fête aux escargots et autres limaces dévoreuses de fraises...


Le numéro que vous avez demandé...

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En évoquant mon passé étudiant l'autre jour, il m'est revenu une anecdote rigolote. Je n'avais pas encore de téléphone portable à l'époque et les cabines téléphoniques servaient encore fréquemment. j'avais donc un budget carte téléphonique pour téléphoner chez moi et à la copine d'à ce moment là.

Un jour, j'ai voulu utiliser une sorte de publiphone et j'ai eu la surprise de constater qu'il fonctionnait sans carte. Gratuit. Ce téléphone était dans un hall pas très fréquenté, au sous sol d'une des nombreuses écoles d'un campus de Cergy. Du coup, la belle aubaine, je pouvais régulièrement téléphoner sans compter, moyennant une petite promenade, parceque ce n'était pas juste à coté de chez moi. Comme en plus c'était dans un bâtiment, c'était bien au chaud, à l'abri des courant d'air des cabines classiques.

Un soir, je me suis cassé le nez, après huit heures, le bâtiment était fermé. Damned.
Comme je l'ai dit, le lieu était très peu fréquenté donc non éclairé, ce qui contribuait à rendre l'ambiance légèrement tendue. Un peu comme si je rentrais en loucedé chez les voisins pour téléphoner de chez eux. Ma crainte, c'était de me faire toper par un veilleur qui me présenterait la liste et la facture de tous mes appels.
Quelques jours plus tard, j'ai laissé passer l'heure, pendu au bout du fil, je me suis retrouvé enfermé. Porte fermée, gros coup de flippe, je m'imaginais déjà contraint de passer la nuit dans une école qui n'était pas la mienne, et à guetter d'éventuelles rondes pour ne pas me faire prendre. Ensuite, je me suis dit que s'il y avait des détecteurs de présence, j'étais cuit. Et puis j'ai réfléchi, je suis redescendu au sous sol en pensant aux issues équipées de barres anti panique. Au pire, si ça sonnait, j'étais dehors, de toute façon.

Ca n'a pas sonné.

A partir de là, j'ai passé nombre de soirées à bigophoner à l'oeil, dans l'obscurité de ce hall que je quittais parfois fort tard par les issues de secours...

Je suis plutôt fort à garder les secrets. Et dans ce cas là, j'avais dans l'idée que pour que le bon plan dure, il fallait être discret et ne pas trop abuser.
Mais tout de même, je l'ai partagé avec un ou deux copains de l'époque, eux aussi étudiants loins de chez eux et sans trop de moyens...
Au bout de quelques mois, il a commencé à y avoir des habitués, à se servir de ce téléphone magique. Parfois j'ai dû attendre. Mais comme je ne craignais plus de me faire enfermer, je patientais. D'autant que le hall m'était devenu familier et qu'il était équipé de confortables fauteuils... Le secret était partagé par un cercle grandissant parce qu'on se passait le mot, j'imagine, mais aussi parce que certains trouvait la combine par hasard, comme je l'avais moi même fait.
Jusqu'au jour où l'appareil a été démonté. Il ne restait plus que les fils. Alors j'ai recommencé à acheter des cartes téléphoniques.

Pour la petite histoire, et aussi pour illustrer le fait que je n'ai pas vraiment l'âme d'un filou, un des copains à qui j'avais fait part du bon plan était vraiment plus filou que moi. Il avait profité du système pour téléphoner aux quatre coins de la planète, parfois juste pour voir si ça passait. Quand le téléphone a été démonté, il est revenu avec son propre combiné pour le brancher sur les fils qui restaient. Jusqu'à ce que les fils disparaissent à leur tour... "Même les numéros surtaxés, ça marche !!" qu'il m'avait dit, une fois... Je ne veux même pas savoir qui il a appelé pour le savoir...


Séquence souvenez vous (c'est la faute à Chiboum)

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Il y a neuf ans, cela faisait quelques mois que j'avais débarqué en région parisienne. D'ailleurs, le fait que ce soit en banlieue faisait alors partie des inconvénients. La partie positive, c'était que j'entrais dans la difficile vie étudiante.

En bon provincial, aller habiter à Cergy Pontoise, c'était comme s'installer dans le Bronx, sauf que les habitants de là bas parlent la même langue[1]. Le film la haine était encore récent, à l'époque.
Pour être honnête, j'y ai rapidement trouvé mes marques. Les écoles et la ville elle même offrent beaucoup de moyens pour distraire leurs étudiants. Ha oui, parce que officiellement, j'y ai appris l'électronique[2], mais en vrai j'ai fait pleins d'autres trucs.

Il y a un grand type, cher à mon coeur, qui m'a appris 2 choses indispensables : le mono cycle et cracher le feu. C'est à lui qu'on doit d'avoir régulièrement vu un hurluberlu en mono cycle prendre RER, métro et TGV pour s'en retourner vers sa Bretagne natale... En échange, aussi incroyable que ça puisse paraitre, je lui ai appris à faire de la bicyclette sur mon Shwinn à rétropédalage. Haa, il plaisait a beaucoup de monde, ce vélo bleu, il m'a valu beaucoup de conversations avec les jeunes du quartiers, intrigués par l'absence de poignée de frein. Il plaisait tellement que j'ai fini par me le faire tirer, mais j'avais été un peu optimiste, sur ce coup là...

Du coup, en temps que cracheur de feu, jongleur et autres clowneries, notre troupe de joyeux drilles participait au carnaval de la ville dont le clou du spectacle était de faire cramer des autobus l'affreux bonhomme hiver. Quand j'y repense, c'était du grand n'importe quoi :
- Héé!! Arrête de me taper sur la tête!
- Nan, mais c'est parce que tu mis le feu à tes cheveux avec ta torche...
- Ha bon, alors continue de taper...

J'ai eu aussi l'occasion d'entamer une carrière de rock star. Avec des copains, à la base pour faire du blues-jazz (avec bibi au saxo), on a fini par dériver pour se produire dans les soirées de l'école et massacrer en pagaille plein de titres. U2, les Cranberries, Renaud, Nino Ferrer, FFF, les blues brothers, Alanis Morissette... Pas mal d'artistes ont eu le droit au désastre de voir leurs titres "interprétés" par notre groupe (avec bibi au chant, au saxo et aux choeurs, ... Mon dieu...). On en a même fait un CD dans un studio improvisé. L'écoute de certains titres m'est encore pénible, heureusement que la diffusion de cet unique album est restée plutôt confidentielle.
Tout à la fin de notre "carrière", avant que, comme tout les grands, notre groupe ne "splitte" pour la bonne raison que la vie étudiante finit par déboucher sur la vie active, nous avons donné un dernier "concert". J'ai été médusé, à cette occasion, de rencontrer un groupe de filles, de véritables grouppies qui savaient des tas de trucs sur nous (en plus de nos prénoms). Toutes les "dates" que nous avions faites, les titres que nous avions joués... De vraies fans... Et on n'a découvert ça qu'à la fin, au moment de raccrocher. Un vrai statut de star dont on n'a même pas pu profiter.

Enfin bon, de toute façon, nous étions tous accompagnés et personnellement, j'étais déjà avec Kaori qui n'a pas craqué sur moi pour mes compétences vocales, je crois...

Notes

[1] Z'y va, à peu près, voilà, quoi

[2] et ce que l'électronique permet d'appliquer (c'est pour les initiés)


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